Loren Eiseley était un anthropologue, philosophe et écrivain scientifique américain.
Cette citation est tirée de son livre « L’immense voyage : un naturaliste imaginatif explore les mystères de l’homme et de la nature » – « Le flot de la rivière ».


Dans cet essai, l’auteur décrit comment il s’est laissé flotter sur la rivière Platte (Nebraska) tout en luttant avec le souvenir d’une expérience de quasi-noyade quand il était enfant.


Dans une position flottante regardant vers le ciel, il décrit « J’ai eu la sensation de glisser sur la grande pente du continent… Le grand corps du continent bougeait avec moi, faisait danser des sources de sable et déposait son goût sur ma bouche…»

L’eau relie l’auteur à tous les êtres vivants. Un jour, j’ai vécu une expérience en faisant de la plongée sous-marine aux Bahamas. J’avais hâte d’observer la magnifique parade offerte par un groupe de poissons, quand soudain j’ai eu l’envie de chanter à travers mon détendeur. Quand j’ai enfin osé, ils ont formé un cercle parfaitement rond devant mes yeux.

Ça n’a pas duré longtemps, mais pour moi le temps s’était arrêté. Un requin de récif, un gros mérou, plusieurs poissons perroquets et des barracudas rayés dansaient, merveilleusement synchronisés. Je ne suis pas cantatrice, mais je crois qu’ils ont entendu la gratitude que mon cœur souhaitait exprimer.


En ces temps critiques où nous vivons des changements climatiques importants avec de fortes vagues de chaleur et des incendies, il est essentiel de remercier notre Terre Mère, d’exprimer à quel point nous l’aimons et de lui faire savoir que nous sommes reconnaissants pour sa profonde compassion envers notre humanité.


Céline.